Le trouble de la communication sociale pragmatique est un nouveau diagnostic qui a été introduit dans le DSM-5. Il est appliqué aux personnes qui ont des problèmes de communication sociale verbale et non verbale. Même si l’on ne guérit pas de l’autisme, il existe de bonnes pratiques qui permettent d’accompagner les personnes qui ont un trouble du spectre de l’autisme (TSA). A part la communication alternative et augmentée, d’autres techniques comme la méditation apportent une aide précieuse aux intervenants. En effet, cette pratique d’entraînement de l’esprit permet d’apaiser les personnes autistes.
Définition du trouble de la communication sociale
Le trouble de la communication sociale est appliqué aux personnes qui ont des problèmes de communication sociale verbale et non verbale. Cela entraîne des limitations dans la participation sociale et la réussite scolaire ou la performance au travail. Toutefois, ces personnes ne présentent pas les comportements stéréotypés ou répétitifs et les intérêts restreints caractéristiques du trouble du spectre de l’autisme (TSA). Cette définition est fournie par le DSM-5 ou Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, document sorti en 2013. Ce trouble se traduit entre autres par des déficits dans l’utilisation de la communication à des fins sociales. Il y a aussi l’incapacité à adapter son style de communication selon les besoins de l’interlocuteur et le contexte.
La méditation face au trouble
La méditation proprement dite n’a pas d’impact direct sur le trouble de la communication sociale. Elle permet de d’aider la personne dans la gestion de ses émotions et favorise sa progression dans la vie quotidienne. Dans les années 70, les psychologues ont intégré petit-à-petit les théories cognitives dans leurs pratiques. Cela a contribué à la formalisation des thérapies « cognitives et comportementales » (TCC). Au fil du temps, ces thérapies ont connu un certain développement et plus tard, elles sont devenues : « thérapie d’acceptation et d’engagement ». La gestion des émotions est l’un des points clés de cette innovation. Des techniques issues de la méditation ont été intégrées dans les TCC pour que les patients puissent gérer leurs évènements psychologiques.
Les techniques de méditation
Il existe différentes techniques de méditation. Pour qu’elle soit pleinement efficace, il faut qu’elle soit adaptée à la personne autiste et que la pratique ne lui soit pas compliquée. Parmi les techniques qui peuvent convenir selon la situation, il y a la méditation sur la respiration. La respiration donne une ancre stable à l’effort d’attention car elle est permanente et infaillible. La pleine conscience est une autre pratique qui permet aussi aux enfants et aux adolescents d’améliorer leurs capacités d’attention. Cette technique consiste à s’entraîner à maintenir l’attention sur le moment présent, sans autre objectif. Quelle que soit la technique utilisée, les parents d’un enfant autiste doivent être impliqués dans la démarche.